
En juin 2019, l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a publié son rapport final. Le rapport comprend 231 appels à la justice destinés à mettre fin à la violence contre les femmes, les filles et les personnes bispirituelles/LBGTQ+ autochtones et à promouvoir l’égalité à leur endroit. À ce moment-là, notre syndicat avait promis d’exhorter les gouvernements à agir rapidement, et avait commencé à le faire.
Puis la pandémie a éclaté. La COVID-19 a attiré l’attention du public et fait en sorte qu’il est plus difficile de se rassembler, de se soutenir les uns les autres et de briser l’isolement des personnes confrontées à la violence.
Cependant, la pandémie et la sécurité des femmes et des filles autochtones sont étroitement liées. Pour contrer la pandémie, il faut répondre aux besoins que le rapport de l’enquête nationale a soulevés, notamment par de meilleurs soins de santé, l’accès à des logements sécuritaires et le pouvoir des femmes de prendre les décisions qui concernent leur propre vie et leur corps.
Afin de souligner le 4 octobre, dites à une ou un responsable politique qu’il faut agir à l’égard des 231 appels à la justice. N’oubliez pas de participer aux activités du 4 octobre dans votre localité ou en ligne. Informez-vous auprès des refuges pour femmes ou des organisations de personnes autochtones près de chez vous, ou inscrivez dans Google : «veille des Sœurs par l’esprit dans ma localité en 2020» ou «veille à la mémoire des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées dans ma localité en 2020».
Solidairement,
Le directeur national,
Ken Neumann
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