
SEPT-ÎLES – La trentaine de conducteurs d’autobus scolaires de Sept-Îles, membres de la section locale 7065 des Métallos, ont rejeté à l’unanimité les offres patronales et se sont dotés du même souffle d’un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.
«C’est très simple. Il y a une pierre d’achoppement et c’est le salaire. Il n’est pas question de voir le salaire de nos membres diminuer au fil des années, tout particulièrement par rapport au coût de la vie dans notre région minière», fait valoir le coordonnateur des Métallos sur la Côte-Nord, Nicolas Lapierre.
Les 34 chauffeurs d’autobus assurent le service du transport scolaire pour le compte des Autobus du fer à Sept-Îles. Le Syndicat des Métallos somme l’employeur de reprendre les négociations avec davantage d’ouverture sur le plan des salaires.
«S’il n’y a pas d’avancement en négociations, nos membres n’auront d’autre choix que de mettre à exécution leur mandat de grève, ce qui perturbera le transport scolaire. Ce n’est pas de gaieté de cœur, mais c’est le seul moyen à leur disposition pour négocier un salaire décent. On invite d’ailleurs les parents à faire pression sur leur employeur dans l’espoir qu’un conflit puisse être évité», lance Nicolas Lapierre.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.
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