BURNABY (C.-B.) – Pour la deuxième fois ce mois-ci, le Syndicat des Métallos condamne fermement une nouvelle vague de licenciements chez Telus, la compagnie versant à nouveau des indemnités de départ volontaire à environ 400 métallos à l’échelle du pays. Les employé.e.s touché.e.s travaillent dans l’équipe Telus Solutions d’affaires et Petites et moyennes entreprises (1-100), qui gère les comptes ayant moins de 100 lignes. Les membres touchés se trouvent à Burnaby, Edmonton, Calgary, Toronto et Montréal.
En outre, Telus a offert des indemnités de départ volontaire à environ 80 membres de la section locale 5144 du SAMT-SCFP et 80 membres de la section locale 5044 du SQET-SCFP, deux syndicats au Québec.
« À un moment où le Canada s’efforce de stimuler la productivité, de soutenir la croissance économique et d’être concurrentiel sur les marchés mondiaux, Telus élimine encore des emplois et continue de réduire les niveaux de service aux entreprises canadiennes, tout en continuant de sous-traiter du travail à l’étranger, a déclaré Michael Phillips, président de la section locale 1944 des Métallos. Ça suffit, les Canadien.ne.s méritent mieux et il est temps que Telus rende des comptes. »
« Ces indemnités de départ volontaire ne sont que la première étape, a précisé Brian Leclerc, président de la section locale 5144 du SAMT-SCFP. Si Telus n’atteint pas son nombre ciblé de départs, la prochaine étape sera des licenciements forcés. »
Cette dernière vague de licenciements en suit une autre survenue antérieurement au début de février, lorsque Telus a offert des indemnités de départ à 545 employés de divers services, dont la construction d’installations extérieures, la réparation de câbles et les services d’ingénierie et d’exploitation du réseau.
« Considérant les temps d’attente excessifs, les perturbations continues de service et les problèmes de facturation persistants qui frustrent déjà les clients des principaux fournisseurs de télécommunications du Canada, la décision de Telus d’éliminer encore plus d’emplois ne fera qu’empirer la situation pour les entreprises canadiennes », a soutenu Jayson Little, représentant syndical des Métallos.
« Les Métallos s’opposent à ces licenciements qui minent encore davantage la qualité du service et nuiront à l’économie canadienne. Nous demandons au gouvernement fédéral de prendre une position plus ferme en récompensant les compagnies de télécommunications qui investissent dans la main-d’œuvre canadienne, et en mettant fin aux subventions accordées aux sociétés comme Telus, qui font passer leurs profits avant les intérêts nationaux », a ajouté le représentant syndical.
« Le but réel de l’entreprise est de remplacer nos emplois syndiqués par des emplois outre-mer et la sous-traitance », a indiqué Luc Pouliot, président de la section locale 5044 du SQET-SCFP.
La section locale 1944 des Métallos représente 4000 membres chez divers employeurs du secteur des télécommunications au Canada, y compris environ 3500 travailleur.euse.s chez Telus.
À propos du Syndicat des Métallos
Le Syndicat des Métallos représente 225 000 membres dans presque tous les secteurs économiques au Canada, et est le plus important syndicat du secteur privé en Amérique du Nord, comptant 850 000 membres au Canada, aux États-Unis et aux Caraïbes.
Chaque année, des milliers de travailleuses et travailleurs choisissent d’adhérer au Syndicat des Métallos en raison de sa solide réputation à créer des lieux de travail plus sains, plus sécuritaires et plus respectueux, et à négocier de meilleures conditions de travail et une rémunération plus équitable – notamment de bons salaires, de bons avantages sociaux et de bonnes pensions.
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