Dernières mises à jour

Les Métallos expriment leur inquiétude au sujet des récents effondrements de grues dans la région de Vancouver et demandent la publication du rapport sur un accident mortel de 2021

22 février 2024
Collapsed crane in Kelowna

BURNABY, Colombie-Britannique – Le Syndicat des Métallos exprime sa profonde inquiétude concernant les récents accidents et effondrements de grues à Burnaby et à Surrey et se joint aux appels lancés au gouvernement de la Colombie-Britannique et à WorkSafeBC pour qu’ils publient le rapport sur l’effondrement d’une grue ayant causé un décès à Kelowna en 2021.

« Ces accidents font ressortir l’urgence d’un examen approfondi des protocoles et des réglementations en matière de sécurité des grues », a déclaré Scott Lunny, directeur des Métallos pour l’Ouest du Canada. « Nous devons prioriser la sécurité et le bien-être des travailleurs et des passants afin d’éviter que de tels accidents ne se reproduisent. Au nom du Syndicat des Métallos, je tiens à exprimer mes condoléances aux familles et aux collègues de travail des personnes ayant subi ces accidents de grue ».

Compte tenu de ces récents événements, le Syndicat des Métallos se joint aux appels de la section locale 115 du syndicat des grutiers, l’IUOE, pour demander instamment au gouvernement de la Colombie-Britannique et à WorkSafeBC d’accélérer la publication du rapport sur l’effondrement d’une grue ayant causé un décès à Kelowna en 2021. La transparence et la responsabilité sont essentielles pour comprendre la cause de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter que cela ne se reproduise.

Le Syndicat des Métallos soutient les mesures suivantes :

  1. WorkSafeBC publie immédiatement les résultats de son enquête sur l’effondrement de la grue à tour de Kelowna le 12 juillet 2021;
  2. Après la publication des rapports d’enquête, le gouvernement provincial et WorkSafeBC envisagent de nouvelles modifications législatives et/ou réglementaires pour renforcer la sécurité des grues à tour;
  3. Rendre obligatoire l’obtention de permis pour les entrepreneurs et l’accréditation de tous les travailleurs qui assemblent, érigent, grimpent, repositionnent ou démantèlent des grues à tour.

« Avec plusieurs centaines de grues utilisées dans la région métropolitaine de Vancouver et la survenance d’un autre accident mortel, le Syndicat des Métallos demande la publication du rapport sur l’effondrement de la grue de Kelowna afin que les grutiers puissent appliquer les changements nécessaires, renforcer les normes de sécurité et éviter ainsi que des accidents mortels et tragiques ne se reproduisent à l’avenir », a fait valoir Ed Kent, coordonnateur de la santé, la sécurité et l’environnement pour le District 3 des Métallos.

« Le Syndicat des Métallos est prêt à travailler avec le gouvernement, les dirigeants de l’industrie et d’autres syndicats et parties prenantes afin de renforcer les protocoles de sécurité qui protègeront la vie et le bien-être des travailleurs et des passants », a ajouté Ed Kent.

La campagne nationale des Métallos, « Mettons fin au carnage, appliquons la loi », s’adresse à tous les niveaux de gouvernement, aux autorités policières, aux procureurs généraux et aux procureurs de la Couronne afin de tenir les employeurs pénalement responsables pour les décès et les blessures survenus sur le lieu de travail. Les objectifs de la campagne comprennent une formation accrue des enquêteurs des autorités policières et des procureurs de la Couronne concernant l’application de la loi Westray et la nomination d’enquêteurs et de procureurs spécialisés pour les enquêtes et les poursuites relatives les accidents mortels sur le lieu de travail en cas de négligence grave.

Le Syndicat des Métallos représente 225 000 membres dans presque tous les secteurs économiques au pays et il est le plus important syndicat du secteur privé en Amérique du Nord, comptant 850 000 membres au Canada, aux États-Unis et aux Caraïbes. Chaque année, des milliers de travailleuses et travailleurs choisissent d’adhérer au Syndicat des Métallos en raison de sa solide expérience à créer des lieux de travail plus sains, plus sécuritaires et plus respectueux et à négocier de meilleures conditions de travail et une rémunération plus équitable, notamment de bons salaires, de bons avantages sociaux et de bonnes pensions.

Pour de plus amples informations sur la campagne « Mettons fin au carnage, appliquons la loi », consultez le site metallos.ca/campagne/mettons-fin-au-carnage.

Inscrivez-vous à notre infolettre

Contact média

Scott Lunny, directeur du Syndicat des Métallos pour l’Ouest du Canada, 604 329-5308, slunny@usw.ca
Ed Kent, coordonnateur ,santé, sécurité et environnement, District 3 du Syndicat des Métallos, 250 991-3090, ekent@usw.ca
Brett Barden, service des communications du Syndicat des Métallos, 604 445-6956, bbarden@usw.ca

Nouvelles récentes

Image for Fin de la grève au Comfort Inn de Baie-Comeau

Fin de la grève au Comfort Inn de Baie-Comeau

28 mars 2025 | Communiqué de presse

Baie-Comeau, le vendredi 27 mars 2025 — C’est avec la tête haute et le sourire aux lèvres que la vingtaine de travailleuses du Comfort Inn de Baie-Comeau ont ratifié, à l’unanimité, leur nouveau contrat de travail. Le vote à 100 %, pris jeudi, signifie la fin de la grève qui avait été amorcée il y a plus d’un […]

Lire l’article
Cliquez pour lire l'article sur Fin de la grève au Comfort Inn de Baie-Comeau
Image for Mandat de grève pour les travailleuses de Mondor à St-Jean-sur-Richelieu

Mandat de grève pour les travailleuses de Mondor à St-Jean-sur-Richelieu

26 mars 2025 | Communiqué de presse

Saint-Jean-sur-Richelieu — Les travailleuses de l’usine de Mondor à Saint-Jean-sur-Richelieu ont voté un mandat de grève générale illimitée, qui pourra être déclenchée au moment opportun dans une proportion de 84 %. Les 25 membres, pour la plupart des couturières et assembleuses, fabriquent notamment des collants et vêtements à l’usine de Saint-Jean-sur-Richelieu. La convention collective de 5 ans, dont […]

Lire l’article
Cliquez pour lire l'article sur Mandat de grève pour les travailleuses de Mondor à St-Jean-sur-Richelieu