VANCOUVER – Le Syndicat des Métallos salue la décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique d’accorder une injonction temporaire contre la directive de Telus sur le retour au bureau, ce qui met en suspens les mesures prises par l’entreprise.
Le 30 juillet dernier, le Syndicat des Métallos a déposé une demande urgente auprès de la Cour afin d’obtenir une injonction contre la directive de retour au bureau, qui exigeait qu’environ 1 000 membres de la section locale 1944 du Syndicat des Métallos à l’échelle nationale fassent un choix difficile, soit d’accepter une indemnité de départ volontaire ou un plan d’incitation à la retraite anticipée, ou encore de retourner au bureau au plus tard le 9 août 2024.
Le 8 août 2024, la Cour suprême de la Colombie-Britannique a accordé un redressement provisoire pour protéger les travailleur.euse.s d’un préjudice irréparable pendant que les Métallos cherchent à obtenir un redressement par voie d’arbitrage.
« Nous sommes heureux et soulagés que la Cour ait accordé une injonction temporaire », a déclaré Michael Phillips, président de la section locale 1944 des Métallos. « Cette injonction permettra aux travailleuses et travailleurs concerné.e.s de conserver leurs droits dans le cadre des politiques de travail à domicile existantes pour le moment et de ne pas être injustement poussé.e.s à prendre une décision qui pourrait entraîner d’importantes difficultés personnelles et professionnelles ».
L’injonction restera en vigueur jusqu’à deux mois après la sélection d’un arbitre et pourra être prolongée par une entente ou une nouvelle ordonnance de la Cour.
Le Syndicat des Métallos représente 225 000 membres dans presque tous les secteurs économiques au pays et il est le plus important syndicat du secteur privé en Amérique du Nord, comptant 850 000 membres au Canada, aux États-Unis et aux Caraïbes.
Chaque année, des milliers de travailleuses et travailleurs choisissent d’adhérer au Syndicat des Métallos en raison de sa solide expérience à créer des lieux de travail plus sains, plus sécuritaires et plus respectueux, et à négocier de meilleures conditions de travail et une rémunération plus équitable, notamment de bons salaires, de bons avantages sociaux et de bonnes pensions.
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