Plus de 130 Métallos de tout le Québec se sont réunis à Trois-Rivières les 2 et 3 octobre dernier pour le premier Forum sur la santé et sécurité du District 5.
La responsable de la SST, Julie Hébert, a insisté sur l’importance d’introduire de solides clauses en santé et sécurité dans nos conventions collectives. Rappelons qu’un projet de loi du gouvernement québécois oblige maintenant l’ensemble des milieux de travail à se doter de mécanismes de participation des travailleurs et travailleuses en prévoyant toutefois des seuils très bas entre autres au niveau du nombre d’heures dédiées au travail de prévention. «L’avenir de la santé et sécurité dans nos milieux de travail est entre nos mains», a fait valoir Julie Hébert.
Lors d’une table ronde, Kevin Landry-Beauchemin (section locale 9599), David Lalancette (SL 9490) et Pier-Alain Larivière (SL 9153) ont décrit leur fonctionnement respectif en matière de santé et sécurité. Un constat se dégage des trois interventions: la SST, c’est sur le terrain que ça se passe et c’est de l’action syndicale, au même titre que le reste de notre militantisme.
«Oui c’est beau avoir un salaire décent et un bon fonds de pension, mais si on ne se rend pas à notre retraite en santé, ça donne quoi d’avoir de l’argent de côté?», a résumé Pier-Alain Larivière.
Les participant.e.s ont également échangé sur l’action syndicale en santé et sécurité, les obligations à faire respecter par les employeurs, le maintien de la prévention dans les secteurs prioritaires et le recrutement de représentant.e.s des travailleurs et travailleuses.
Lors de la deuxième journée, il a été question du programme d’intervention d’urgence en cas d’accident grave ou de décès, les réclamations à la CNESST et l’assignation temporaire, alors que plusieurs changements ont été faits dans la nouvelle version de la Loi.
Dans son mot de clôture, l’adjoint au directeur québécois des Métallos, Nicolas Lapierre, a rappelé aux participant.e.s qu’ils et elles écrivent l’histoire au quotidien en défendant les travailleurs et travailleuses : «Vous contribuez à l’histoire et vous faites partie de l’histoire… Vous avez un rôle fort important. Les patrons ont peut-être plus de fric que nous, mais nous sommes plus nombreux et nous avons des gens de cœur, passionnés. Ça fait toute la différence», a souligné Nicolas Lapierre.
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