Le dimanche 15 janvier, des centaines d’employés de Telus, membres du Syndicat des Métallos, se sont rassemblés à l’extérieur de l’immeuble de Telus Mobility à Burnaby ainsi que sur d’autres sites de Telus partout au pays pour un rassemblement de solidarité et une préparation à employer des moyens de pression de plus grande envergure.
Les syndiqués sont entrés en négociation avec Telus il y a plus de 14 mois sans parvenir à une entente soutenu par le syndicat.
« Telus refuse de revenir sur les énormes concessions inutiles qu’elle demande », a déclaré Donna Hokiro, présidente de la section locale 1944 du Syndicat des Métallos. « Après des mois de négociation, nous avons essayé de parvenir à une entente par le biais du processus de conciliation fédéral, mais avant Noël, Telus a pris la décision unilatérale de suspendre les négociations et de se retirer de la discussion. »
Pendant la conciliation fédérale, le comité de négociation du syndicat a présenté à Telus une offre révisée qui montrait une volonté d’œuvrer aux côtés de l’entreprise sur un grand nombre d’enjeux clés. Telus a rejeté la proposition du syndicat et choisi de présenter son offre directement aux employés syndiqués pour ratification.
« Le choix de Telus de s’adresser directement aux membres en contournant notre comité de négociation est absurde. L’offre de Telus n’est ni juste ni équitable, et nos membres méritent beaucoup mieux. Nous recommandons à nos membres de voter « non » à cette offre déloyale qui va à l’encontre et mine le processus de la négociation collective », a ajouté Donna Hokiro.
« Je suis très déçu de Telus et de son manque de respect pour ses employés syndiqués », a dénoncé Scott Lunny, directeur du Syndicat des Métallos pour l’Ouest du Canada. « Je ne sais pas comment Telus arrive à justifier ses profits records tout en annonçant à ses employés qu’ils ne méritent qu’une augmentation de salaire de 0 % la première année du contrat. Telus peut très bien se permettre d’investir dans ses employés canadiens, comme nous voyons tant d’autres entreprises le faire. »
La section locale 1944 des Métallos organise une série d’assemblées avec ses membres pour s’assurer que ces derniers sont pleinement conscients des détails de l’offre insuffisante de Telus. Lors de ces assemblées, les membres se prononceront sur l’offre par un vote, dont la ratification n’est pas recommandée par le syndicat.
« Je suis fier de la résilience dont ont fait prevue nos membres tout au long de ce processus frustrant. Ils se tiennent debout et se défendent. L’heure n’est pas aux concessions. Les Métallos se tiennent debout pour défendre et améliorer leurs emplois, et s’assurer qu’il y aura toujours de bons emplois dans le secteur des télécommunications, qui permettent de subvenir aux besoins des familles, ici au Canada », a affirmé Scott Lunny.
« Notre syndicat, qui compte plus de 225 000 membres dans tout le Canada, soutient pleinement nos membres employés de Telus, et nous nous tenons à leurs côtés à chaque étape de ce combat. Le fonds de grève et de défense du Syndicat des Métallos est prêt à soutenir financièrement nos membres si des moyens de pression croissants entraînent une grève ou un lock-out. Si Telus cherche un combat, nous sommes prêts », a ajouté Scott Lunny.
Le Syndicat des Métallos représente 225 000 membres dans presque tous les secteurs économiques au pays, et constitue le plus important syndicat du secteur privé en Amérique du Nord, comptant 850 000 membres au Canada, aux États-Unis et aux Caraïbes.
Chaque année, des milliers de travailleuses et travailleurs choisissent d’adhérer au Syndicat des Métallos en raison de sa solide expérience à créer des lieux de travail plus sains, plus sécuritaires et plus respectueux et à négocier de meilleures conditions de travail et une rémunération plus équitable, notamment de bons salaires, de bons avantages sociaux et de bonnes pensions.
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
Partagez sur Facebook