
SAINT-GEORGES – Les quelques 300 travailleurs des deux usines de fabrication de planchers Boa-Franc, à Saint-Georges, ont récemment entériné une entente de principe, dans une proportion de 93 % (Usine 1) et de 87 % (Usine 2), en vue du renouvellement de leur convention collective respective.
Notons qu’avant les pourparlers ayant mené à cette entente, ces travailleurs membres de la section locale 9531 des Métallos devaient négocier dans des intervalles séparés. Ce nouveau contrat de travail permet à ces métallos d’arrimer leurs négociations, leurs conditions et leurs salaires et d’éliminer les disparités entre les deux usines. Ainsi, les métallos de l’Usine 1 obtiennent un contrat d’une durée de six ans, avec réajustement salarial au terme de trois ans. Une clause remorque permettra à ce moment d’ajuster automatiquement les salaires des travailleurs de l’Usine 1 sur le contrat que ceux de l’Usine 2 auront négocié en vue du renouvellement de leur convention collective en 2025, et vice versa par la suite.
En vertu de ce contrat, les métallos de Boa-Franc obtiennent une augmentation salariale de 7 % dans l’immédiat et de 2,5 % pour les deux années suivantes. De plus, si l’indice des prix à la consommation en vient à dépasser ce taux de 2,5 % dès la deuxième année, les deux parties conviennent de mener alors des travaux pour évaluer des modifications aux salaires. Les travailleurs voient aussi les différentes primes être bonifiées et standardisées dans les deux usines. Enfin, une cinquième semaine de vacances s’ajoute au contrat après 25 ans d’ancienneté.
«Désormais, l’employeur ne pourra plus profiter de ces disparités pour placer en quelque sorte les travailleurs les uns contre les autres», fait valoir le président de l’unité (Usine 1), Richard Breton. «On obtient ainsi une parité dans les salaires et les clauses normatives. La cohésion nouvelle que nous en tirons est le fruit de la volonté de nos membres et du travail de mise en commun de nos deux comités de négociation.»
«Nos membres faisaient beaucoup de pression pour que cesse l’arbitraire et la disparité», lance le président de l’unité (Usine 2), Pierre-Alain Larivière. «Cette entente donne à nos membres une reconnaissance des années d’ancienneté, plus d’argent dans leur fonds de pension et l’assurance de toujours s’ajuster au coût de la vie.»
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.
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