OTTAWA – Le Syndicat des Métallos se réjouit du vote unanime en troisième lecture du projet de loi C-58, qui interdirait le recours aux briseurs de grève en cas de conflit de travail.
« Il est vital que cette nouvelle loi entre en vigueur le plus rapidement possible pour défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs sous juridiction fédérale », a déclaré Marty Warren, directeur canadien du Syndicat des Métallos. « La loi anti-briseurs de grève est essentielle pour créer des conditions plus équitables en matière de négociation collective, réduire les conflits de travail et faire progresser l’équité économique. Cette loi est attendue depuis longtemps et il est temps de l’adopter. »
Marty Warren a exhorté les sénateurs et sénatrices de toutes les régions et de toutes allégeances politiques à adopter rapidement le projet de loi C-58, afin que les travailleur.euse.s et leurs familles cessent d’être pénalisés par un système de relations de travail déséquilibré. Les Métallos, le mouvement syndical, le Nouveau Parti démocratique et le Bloc Québécois plaident depuis des décennies en faveur d’une loi fédérale anti-briseurs de grève. Le succès de ce projet de loi est le résultat de l’engagement obtenu par le NPD dans le cadre de l’entente de soutien et de confiance avec le gouvernement libéral.
Le Syndicat des Métallos représente 225 000 membres dans presque tous les secteurs économiques au pays et il est le plus important syndicat du secteur privé en Amérique du Nord, comptant 850 000 membres au Canada, aux États-Unis et aux Caraïbes.
Chaque année, des milliers de travailleuses et travailleurs choisissent de se joindre au Syndicat des Métallos en raison de sa solide réputation à créer des lieux de travail plus sains, plus sécuritaires et plus respectueux, et à négocier de meilleures conditions de travail et une rémunération plus équitable, y compris de bons salaires, de bons avantages sociaux et de bonnes pensions.
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