SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU – La quarantaine de conducteurs et conductrices d’autobus scolaires de Saint-Jean-sur-Richelieu qui travaillent chez Transdev se sont dotés à l’unanimité d’un mandat de grève à exercer au moment déterminé par le comité de négociation.
Lors de deux assemblées tenues la semaine dernière, les travailleurs et travailleuses membres de la section locale 9414 du Syndicat des Métallos ont dans un premier temps rejeté à 95 % les dernières offres en vue du renouvellement de leur convention collective, pour ensuite voter à 100 % en faveur d’un mandat de grève.
Les négociations achoppent principalement sur les salaires et sur le calcul de l’indemnité servant à compenser le temps passé entre le garage et le lieu d’embarquement ou de débarquement des enfants. La durée de la convention est aussi en jeu, alors que le syndicat souhaite une convention qui n’excède pas 5 ans.
«Nos membres ont vu leur pouvoir d’achat diminuer ces dernières années. Ils et elles sont déterminés à remonter la pente sur le plan salarial et éviter les reculs dans leurs conditions de travail. Le mandat que nous ont donné les membres est très clair avec un vote à 100 %. L’employeur doit nous prendre au sérieux», fait valoir le président de l’unité syndicale, Claude Taillon.
La semaine de relâche est maintenant amorcée et une nouvelle rencontre de négociation est prévue le 10 mars prochain. «C’est à ce moment que nous verrons si l’employeur est suffisamment ouvert pour qu’une entente soit possible. Transdev sait ce que ça prend pour régler la convention collective sans conflit de travail. La balle est dans son camp», conclut le représentant syndical des Métallos, Marc Fréchette.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.
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