Le personnel de première ligne de la maison de soins infirmiers Pinecrest, à Plantagenet (Ont.) ont fait face à des défis et à un stress sans précédent ces dernières années en raison de la pandémie de COVID-19.
Cependant, les propriétaires de Pinecrest continuent de demander des concessions de la part de son personnel, notamment la réduction des prestations de maladie et des congés de maladie accumulés, et d’imposer un fardeau injuste aux employés ayant besoin d’obtenir des médicaments sur ordonnance.
Ces travailleuses et travailleurs essentiels chez Pinecrest, membres de la section locale 9211, sont descendus dans la rue et ont manifesté devant l’établissement le mardi 18 octobre afin d’exprimer leur colère et d’informer la collectivité de ce qu’ils vivent.
«Compte tenu de ce que nous avons enduré pendant la pandémie, il est honteux de la part de l’entreprise de vouloir affaiblir nos conditions de travail et niveaux de vie, plutôt que de les améliorer», a indiqué Diane Gariépy, présidente de la SL9211 des Métallos et membre du comité de négociation de la section locale.
«Ces deux dernières années et demie, les employés de première ligne ont fait plus que leur devoir pour assurer les soins aux résidents et maintenir l’établissement en fonctionnement, a‑t‑elle ajouté. L’employeur ne fait preuve d’aucune reconnaissance, et par surcroît, empire la situation.»
Aux termes de la législation provinciale mise en place par le gouvernement de Doug Ford, les employés de Pinecrest n’ont pas le droit de faire la grève pour améliorer leurs conditions de travail.
Les travailleurs et l’entreprise ont depuis repris les négociations.
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