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Une métallo aide à intégrer la réconciliation dans le code minier de la Colombie-Britannique

20 février 2024
Image: A person with long hair wearing a USW sweatshirt is seated at a table with documents in front of them. They are looking across the table at someone else off-camera.

Julia McKay ajoute une plume à son chapeau. Militante de la section locale 9346 des Métallos chez Teck en Colombie-Britannique, elle est aussi la première à occuper le poste de coordonnatrice de l’éducation autochtone du syndicat. Elle anime le cours Le Syndicat sur l’île de la Tortue dans le District 3 des Métallos, lequel examine des moyens de soutenir les membres autochtones, de les faire participer et d’appuyer le travail des sections locales.

Outre ces fonctions, Julia, dont les origines ancestrales remontent à la Première Nation Tsimshian établie sur la côte de la Colombie-Britannique, siège depuis 2022 comme représentante des Métallos au sous-comité de la Déclaration des Nations Unies du Comité d’examen du Code minier provincial.

En plus d’apporter son expérience en santé et en sécurité, et à titre d’Autochtone, à ce travail, Julia apprend énormément.

Après de nombreuses années de mobilisation et de pression, notamment de la part des Métallos, en 2021, le Parlement fédéral a adopté une loi visant à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones au Canada.

La Colombie-Britannique a été la première province à le faire à ce jour, adoptant une loi sur la mise en œuvre de la Déclaration à l’échelle provinciale en 2019.

La B.C. Declaration Act « vise à créer une voie à suivre qui respecte les droits fondamentaux des peuples autochtones, tout en améliorant la transparence et la prévisibilité de notre travail de collaboration ».

Le sous-comité de Julia McKay, qui regroupe dix personnes du secteur minier, dont la plupart sont d’ascendance autochtone, se réunit une fois par mois ou tous les deux mois à Vancouver, en personne ou virtuellement.

« Nous examinons et révisons le code sous l’angle de la Déclaration, ce qui nous permet d’y apporter des améliorations et d’y ajouter tout élément pertinent ayant trait à la Déclaration », explique-t-elle.

Le code fait peu référence aux Premières Nations et est périmé à plusieurs égards, souligne Julie McKay. Par exemple, le libellé du code concernant l’exposition aux particules remonte à 1994.

Le sous-comité a également recommandé la mise à jour des exigences du code que doivent satisfaire les directeurs des mines à la suite « d’incidents devant être signalés », qui sont des blessures ou des risques de blessures.

Le code actualisé stipule qu’un directeur de mine « doit communiquer avec les Premières Nations pouvant être affectées par des incidents devant être signalés afin de déterminer ceux qui doivent l’être aux Premières Nations ».

Les membres du sous-comité comprennent des mécaniciens et des personnes actives au sein de leur bande et de leur conseil, et qui travaillent dans les mines.

« Lorsqu’il s’agit de s’adresser à des fonctionnaires du ministère, il faut parfois leur expliquer comment les choses fonctionnent réellement sur le terrain. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles les syndicats doivent absolument faire partie de ces comités », explique Julia McKay.

Julia McKay s’est jointe au comité à la suite des recommandations de Scott Lunny, directeur du District 3 des Métallos, et de Dean Lott, représentant syndical.

« Je crois que chaque fois que nous apprenons et que nous élargissons nos connaissances, c’est une bonne chose. Je viens du secteur minier, ce qui me rend meilleure dans ce que je fais. Mon nouveau poste au sein du Syndicat des Métallos est axé sur l’engagement autochtone et ce projet est vraiment très orienté en ce sens », précise-t-elle.

« Il a fallu trop de temps pour arriver là. Le fait d’avoir amorcé le travail est une bonne chose ».

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