Entre la fin des années 1800 et 1996, plus de 150 000 enfants autochtones, métis et inuits se sont retrouvés dans des pensionnats indiens à la suite de l’adoption d’une politique du gouvernement fédéral. Séparés de leurs familles et de leurs communautés, ils se voyaient interdire de parler leur langue ou de pratiquer leurs cultures. Nombre d’entre eux étaient mal nourris et subissaient des sévices physiques et sexuels.
Le 30 septembre est la Journée du chandail orange (aussi appelée Journée nationale de la vérité et de la réconciliation) qui commémore cet héritage. Le mouvement de la Journée du chandail orange a été initié par Phyllis Webstad, membre de la Première Nation Stswecem’c Xgat’tem et ancienne élève d’un pensionnat afin d’honorer les survivant.e.s intergénérationnel.le.s, et la mémoire des enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux.
À l’âge de 6 ans, Phyllis a été retirée de chez elle et envoyée dans un pensionnat. Sa grand-mère lui avait donné un chandail orange satiné neuf à porter, mais le chandail ainsi que tous ses autres vêtements lui ont été enlevés, et elle ne les a jamais revus.
La Journée du chandail orange est une occasion pour nous tous d’en apprendre sur les héritages laissés par le système de pensionnats, et de travailler à réaliser la réconciliation. Le 30 septembre, prenez part aux événements dans votre localité afin d’honorer les survivant.e.s et de célébrer le mode de vie des Autochtones. De plus, portez un chandail orange ou une épinglette du chandail orange ce jour là ou pendant un autre jour de l’année !
En tant que Métallos, nous pouvons exercer des pressions sur notre gouvernement provincial ou territorial pour qu’il fasse du 30 septembre un jour férié payé, et nous pouvons le négocier dans nos conventions collectives. Vous trouverez des exemples de libellé de convention collective dans le Guide de négociation des Métallos pour faire avancer les droits des Autochtones à metallos.ca/equite-pour-les-peuples-autochtones.
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