Les 5 800 membres de la section locale 1998 des Métallos qui font partie du personnel administratif et technique de l’Université de Toronto a ratifié un excellent contrat de travail dans une proportion de à 94,8 %.
Ce groupe de 5 800 membres est la plus récente des multiples unités de négociation des Métallos dans le secteur universitaire qui ont négocié des gains importants après trois années de contraintes imposées par le projet de loi 124 de la province, qui a finalement été jugé anticonstitutionnel.
Les hausses salariales, qui étaient limitées à 1 % par an en vertu de la loi 124, constituaient un enjeu primordial pour les syndiqué.e.s, particulièrement à la lumière des taux d’inflation. Le comité de négociation a réussi à obtenir une hausse salariale de 12,8 % pendant la durée du contrat de trois ans, dont 9 % seront versés dans la première année pour renflouer les membres plus tôt. Le contrat profitera aussi aux membres qui prévoient se retirer sous peu et qui pourraient compter sur cette année comme une des meilleures sur le plan salarial aux termes de leur régime de retraite à prestations déterminées.
Pendant les sondages sur les négociations, les membres ont souligné l’importance de la conciliation travail-famille. À cet égard, le comité a négocié des clauses sur le réaménagement des horaires de travail et les heures supplémentaires, d’autres traitant des préoccupations liées aux charges de travail et une journée personnelle supplémentaire, augmentant ces journées à cinq par année.
«Nous avons réussi pour la première fois à négocier des clauses qui abordent les préoccupations des membres concernant les charges de travail. En plus des améliorations négociées, le syndicat a repoussé avec succès plusieurs concessions proposées par l’Université», a indiqué John Ankenman, président de la SL 1998.
En votant à 95,4% en faveur d’une grève légale si une entente n’était pas conclue avant la fin du délai de grève, les membres de la section locale ont envoyé un puissant message à l’Université. Pendant que les négociations se poursuivaient, un comité de grève a été mis sur pied en préparation d’une possible grève ou d’un lockout, au cas où l’application demoyens de pression s’imposerait. Les préparations du syndicat à cet égard ont eu un impact important à la table de négociation vu que la fin du délai de grève coïncidait avec le premier jour de la rentrée scolaire.
«C’est grâce à l’engagement et à la mobilisation des membres que nous obtenons de bons contrats. Le pouvoir lié à leur participation ne peut être surestimé, a soutenu Tamara Vickery, présidente de l’unité de négociation de la SL 1998. Cette ronde de négociations a été tout particulièrement fructueuse. J’ai confiance que les membres verront que plusieurs de leurs priorités se reflètent dans les résultats. Je suis fière de nos membres pour ce que nous avons accompli.»
Parmi les autres gains réalisés, notons l’amélioration des avantages sociaux, notamment l’aide à l’éducation, le perfectionnement professionnel, l’avancement professionnel, et bien davantage.
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