GUELPH, Ontario – Des centaines d’employés de l’Université de Guelph, membres du Syndicat des Métallos, obtiendront des hausses salariales de 9,5 % pendant la durée d’une convention collective qui met fin aux restrictions inconstitutionnelles à la négociation collective précédemment imposées par le gouvernement conservateur de Doug Ford.
Les 885 membres du personnel administratif et technique de l’université, membres de la section locale 4120 des Métallos, ont obtenu des hausses salariales et d’autres améliorations dans le cadre du nouveau contrat de travail qui restera en vigueur jusqu’au 30 avril 2025. Les syndiqués ont ratifié le contrat hier, le 18 janvier.
Les employés de l’université faisaient partie des centaines de milliers de travailleurs du secteur public de l’Ontario concernés par le projet de loi 124, adopté par le gouvernement Ford pour imposer un plafond de 1 % sur les augmentations de rémunération. Cependant, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a récemment annulé le projet de loi 124, le jugeant inconstitutionnel et comme portant atteinte aux droits des travailleurs à la liberté d’association et à la négociation collective.
La nouvelle convention collective pour les membres de la section locale 4120 des Métallos prévoit une hausse salariale immédiate de 2,25 %, suivie d’une hausse de 3,5 % le 1er mai prochain et d’une augmentation de 3,75 % le 1er mai 2024. Le contrat renforce les avantages sociaux et reconnaît la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation comme un jour férié payé supplémentaire.
«Nos membres se sont engagés à exercer nos droits à la négociation collective libre et équitable. Compte tenu des augmentations du coût de la vie, ces gains salariaux sont essentiels pour aider nos membres à compenser la perte de terrain en raison de la législation anticonstitutionnelle du gouvernement de l’Ontario», a déclaré John Tartt, président de la section locale 4120 des Métallos.
«Un seul contrat ne peut toutefois pas régler le sous-financement chronique de l’éducation postsecondaire en Ontario, qui entraîne des répercussions negatives sur les étudiants et les travailleurs, en particulier les plus jeunes employés», a souligné John Tartt.
«Un sondage que nous avons mené a révélé que 40 % de nos membres, principalement des travailleurs plus jeunes, ont besoin d’un deuxième emploi pour s’en sortir, même s’ils occupent un poste à temps plein dans une université. Ce n’est pas normal, et cela illustre parfaitement le sous-financement de l’enseignement supérieur par le gouvernement de Doug Ford», a-t-il affirmé.
«Depuis plus de trois ans, beaucoup trop de nos membres et d’autres travailleurs de l’Ontario ont subi des pertes de revenus réelles en raison du plafonnement injuste et illégal de leur salaire», a fait valoir Myles Sullivan, directeur pour l’Ontario du Syndicat des Métallos.
«Je félicite nos membres de la section locale 4120 pour s’être mobilisés, avoir revendiqué leurs droits à des négociations collectives pertinentes et avoir conclu un bon contrat», a ajouté Myles Sullivan.
Le Syndicat des Métallos représente 225 000 membres dans presque tous les secteurs économiques au pays, et constitue le plus important syndicat du secteur privé en Amérique du Nord, comptant 850 000 membres au Canada, aux États-Unis et aux Caraïbes.
Chaque année, des milliers de travailleuses et travailleurs choisissent d’adhérer au Syndicat des Métallos en raison de sa solide expérience à créer des lieux de travail plus sains, plus sécuritaires et plus respectueux et à négocier de meilleures conditions de travail et une rémunération plus équitable, notamment de bons salaires, de bons avantages sociaux et de bonnes pensions.
Renseignements :
Myles Sullivan, directeur du District 6 du Syndicat des Métallos, 416 243-8792
John Tartt, président de la section locale 4120 du Syndicat des Métallos, 519 835-4120, john@usw4120.ca
Lorei Leigh De Los Reyes, communications du Syndicat des Métallos, 416 544-6009, ldelosreyes@usw.ca
Partagez sur Facebook