
Les 35 métallos qui travaillent chez Mécar Métal à Saint-Bruno-de-Montarville ont déclenché hier après-midi une grève générale illimitée, devant la sourde oreille de l’employeur.
Ces derniers déplorent le manque de respect de l’employeur envers les travailleurs. Ils s’insurgent également contre l’arbitraire de l’employeur, qui veut garder la mainmise sur la progression dans l’échelle salariale plutôt que de définir des règles de progression claires dans la convention collective, en fonction des compétences et du nombre d’heures d’expérience. Ces membres de la section locale 9414 réclament par ailleurs un meilleur encadrement de la sous-traitance.
«Il y a depuis quelques mois une certaine arrogance de la part du propriétaire et de l’équipe de direction envers les travailleurs, ça s’est compliqué à la table de négociations. Plusieurs enjeux n’ont même pas pu être discutés à la table de négociation, on refuse de parler de la rétroactivité des salaires à février dernier. Ça bloque sur la sous-traitance et sur l’arbitraire dans les progressions salariales», explique le président de l’unité syndicale, Stéphane Cantin.
La grève a été déclenchée hier après-midi et une ligne de piquetage est érigée chaque jour devant l’usine.
«Nos membres nous avaient donné un mandat clair, avec un vote à 97 % en faveur d’un déclenchement de la grève au moment jugé opportun. Ce moment, c’était hier après-midi, lorsque l’employeur nous est revenu avec une fin de non-recevoir à tous les points en litige», souligne le représentant syndical Stéphane Néron.
Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter