Le 6 décembre1989, 14 femmes ont été assassinées à l’École Polytechnique de Montréal parce qu’elle voulait exercer un emploi autrefois réservé aux hommes.
De nos jours, ce genre de préjugé peut sembler très vieux jeu et dépassé. Cependant, en 2023, des membres de la population ouvrière s’identifiant comme femmes continuent de subir des taux inacceptablement élevés de violence sexiste. En d’autres mots, les femmes se heurtent toujours à la violence comme obstacle à leur participation à la main-d’œuvre rémunérée.
Sept travailleuses et travailleurs sur dix ont fait l’objet de harcèlement et de violence au travail au cours des deux dernières années. Les femmes, les personnes 2SLGBTQIA+, les personnes noires, racisées et autochtones et celles en situation de handicap sont plus susceptibles d’en être la cible. De plus, la recrudescence de la haine au Canada, notamment contre les personnes 2SLGBTQIA+, expose les travailleuses et travailleurs à des risques de violence et de harcèlement.
Le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Honorons toutes les personnes qui ont perdu la vie à cause de la violence sexiste. Poursuivons également nos efforts pour veiller à ce que tout le monde soit en sécurité au travail et à la maison et nous réengager à mettre fin à la violence fondée sur le genre sous toutes ses formes dans nos communautés. Un tort fait à un est un tort fait à tous.
Souvenons-nous également des noms des 14 femmes assassinées dans cet acte de violence et de misogynie :
En toute solidarité,
Marty Warren
Le directeur national pour le Canada
Scott Lunny
Le directeur du District 3
Dominic Lemieux
Le directeur du District 5
Myles Sullivan
Le directeur du District 6
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