Les aumônières et aumôniers des prisons fédérales canadiennes ont amélioré leurs conditions de travail en ratifiant leur deuxième convention collective à titre de membres du Syndicat des Métallos.
Les aumônières et aumôniers de diverses pratiques religieuses et spirituelles œuvrant dans les prisons fédérales ont voté à la fin de mai en faveur d’une nouvelle convention qui sera en vigueur jusqu’au 31 mars 2026.
Les aumônières et aumôniers, qui se sont joints au Syndicat des Métallos en 2018, sont à l’emploi de Bridges of Canada, une filiale d’une organisation américaine, en raison de la sous-traitance des services d’aumônerie vers le secteur privé par le gouvernement canadien.
Le processus de négociation collective pour les aumônières et aumôniers est injustement restreint par le modèle de financement créé par le gouvernement fédéral lorsqu’il a décidé que les services d’aumônerie seraient sous-traités. Malgré cette inquiétude de longue date, le gouvernement continue de résister aux demandes d’amélioration du modèle de financement.
Bien que le processus de négociation s’est avéré frustrant pour le syndicat, il a atteint son objectif : obtenir une convention collective qui améliore la rémunération de tous les membres, établit et maintient diverses protections en milieu de travail, et répond aux besoins des aumônières et aumôniers à temps partiel et celles et ceux appartenant à une tradition religieuse particulière.
«Nous sommes fiers d’avoir négocié d’autres améliorations pour nos membres pendant cette ronde de négociations, même si nous n’avons pu obtenir tout ce que nous voulions», a mentionné Todd Brown, président de l’unité de négociation des aumônières et aumôniers.
«Nous remercions le Syndicat des Métallos de son soutien et continuerons de défendre les intérêts de nos membres aux termes de cette nouvelle convention collective», a ajouté Todd Brown, un aumônier dans la région du Pacifique.
La nouvelle convention collective comprend des hausses salariales totalisant 8,05% échelonnées sur la durée de l’entente, notamment une augmentation de 3,95% à compter du 1er avril de cette année, ainsi qu’un paiement forfaitaire de 600 $ pour tous les membres.
Le contrat prévoit 10 jours de congé de maladie payé par année, qui seront protégés pendant toute la durée de l’entente, même s’il y a changement de gouvernement et le droit aux congés en vertu de la loi est annulé. L’indemnisation
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