Les Métallos entendent multiplier les efforts pour syndiquer et donner une voix forte aux travailleurs des secteurs de l’éducation, de la santé, de la sécurité, des télécommunications et autres professionnels dans des secteurs en pleine croissance.
Ainsi en ont décidé les délégués en adoptant une résolution qui salue les sacrifices de ces travailleurs essentiels pendant la pandémie de COVID-19. Les Métallos ont la ferme intention d’aider ces membres à négocier de meilleurs contrats, des conditions de travail plus sécuritaire et à leur donner une voix forte dans leurs milieux de travail.
« Au quotidien, nos membres se sont fait insulter et cracher dessus », a déploré au micro la présidente de la section locale 9597, Sherry Charette, qui représente 6000 agents de sécurité et agents de contrôle dans les aéroport en Ontario. «Pensez à toutes les horreurs possibles, nos membres l’ont vécu. Il est temps de faire beaucoup plus pour assurer la sécurité des travailleurs et travailleuses dans notre industrie. »
Les délégués ont ovationné lundi les 50 000 travailleurs et travailleuses de la santé, à l’ouvertude du congrès, lorsque le président international Tom Conway a souligné leur immense contribution pendant la pandémie. La résolution adoptée jeudi vise à donner encore plus de pouvoir et plus de ressources à ces travailleurs et travailleuses pour améliorer leurs conditions de travail et mieux se protéger, ainsi que leurs patients.
Le Syndicat s’engage à revendiquer davantage de personnel sur le plancher, dans le secteur de la santé. Il sera d’ailleurs question d’améliorer le rapport de force en négociations collective au travers du Conseil des métallos du secteur de la santé et lors d’une Conférence des travailleurs et travailleuses du secteur de la santé qui devrait se tenir au moins tous les deux ans.
« Vous n’avez pas idée de ce que les employeurs essaie de passer sous le tapis », souligne la présidente de la section locale 1-207 en Alberta, Duane McEwan, en faisant remarquer que les membres aux établissements de soins de longue durée ont créé des dossiers volumineux sur le nombre de quarts de travail qu’ils ont effectués alors qu’ils étaient en sous-effectif.
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