Partout au Canada, la fête du Travail n’est pas simplement une longue fin de semaine marquant non officiellement la fin de l’été. C’est une chance de jeter un regard rétrospectif et de célébrer ce que les travailleuses et travailleurs ont acquis ensemble, y compris la fin de semaine, et de renouveler notre engagement à lutter afin de progresser davantage. Cette année, ce ne sont pas les raisons qui nous manquent de faire les deux.
Les deux dernières années ont été difficiles et maintenant la vie devient plus chère. Face à toute cette incertitude, les travailleuses et travailleurs partout au pays veulent être mieux traités et avoir plus de sécurité. Cette année, dans presque tous les secteurs de l’économie, de la fabrication à la foresterie, des soins de santé, aux cafés, les travailleuses et travailleurs se sont tournés vers le Syndicat des Métallos pour trouver cette force et cette solidarité, et ont entrepris des démarches afin d’adhérer à notre syndicat.
Nous négocions en des jours – et pour des jours – meilleurs. Pourtant, beaucoup de nos membres font face à de grandes difficultés pendant les négociations et il est important plus que jamais de s’unir et de tenir bon en vue d’obtenir de bons salaires, de meilleures conditions de travail et des garanties sur le plan des pensions et des avantages sociaux de nos membres.
Il est tout aussi important pour nous de souligner les victoires que nous avons remportées au-delà de la table de négociation, notamment en termes de notre militantisme politique.
En Colombie-Britannique, les employés de Starbucks ont été les premiers à profiter de la nouvelle loi établissant un système d’accréditation par vérification de cartes du gouvernement néo-démocrate et à devenir ainsi des Métallos.
Après une longue lutte acharnée, nous avons enfin obtenu le droit des syndicats de déposer nous-mêmes des plaintes commerciales sans avoir à passer par un employeur. Cela veut dire que nous pouvons nous opposer au dumping étranger de produits allant de l’acier aux matelas, et protéger les emplois et des industries canadiennes.
Cependant, nous n’avons pas fini de lutter. Les chefs d’entreprises et certains gouvernements donnent toujours priorité aux actionnaires, aux initiés d’entreprises et aux très riches.
Il reste toutefois encore du chemin à faire, entre autres pour interdire le recours à des briseurs de grève. Nous avons d’ailleurs une pensée pour les travailleurs en grève chez Océan Remorquage à Sorel qui voient chaque jours des briseurs de grève venir miner leurs moyens de pression. En ce Jour du travail, nous avons aussi en tête les travailleurs et travailleuses de la sécurité aéroportuaire qui mènent actuellement une négociation névralgique pour des conditions de travail à la hauteur de leurs responsabilités.
Nous ne pouvons pas arrêter d’exercer des pressions si nous voulons veiller à ce que des travailleurs, des matériaux et des produits canadiens soient utilisés dans tous les projets d’infrastructure et reconnus comme des incontournables dans la réussite de tous les plans de reconstruction de l’économie et de lutte contre le changement climatique.
La solidarité consiste à travailler ensemble à relever les défis auxquels nous faisons face et à partager les occasions qui se présentent.
Être membre des Métallos, c’est faire partie du syndicat qui montre la voie.
Le Syndicat des Métallos est véritablement « le Syndicat pour tout le monde. »
En toute solidarité,
Marty Warren
Le directeur national pour le Canada
Scott Lunny
Le directeur du District 3
Dominic Lemieux
Le directeur du District 5
Myles Sullivan
Le directeur du District 6
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