Un vote unanime historique à la Chambre des communes sur le projet de loi anti-briseurs de grève lui a permis de franchir une nouvelle étape importante et d’être étudié en comité. Alors qu’un tel projet de loi visant à protéger les droits des travailleur.euse.s sous réglementation fédérale a été proposé à plusieurs reprises au Parlement fédéral, c’est la première fois qu’il franchit cette étape.
« Le Syndicat des Métallos sait, depuis longtemps, qu’une loi anti-briseurs de grève contribuera à rétablir le rapport de force dans les négociations, de protéger le droit constitutionnel des travailleuses et travailleurs de faire la grève et de réduire la durée des confits de travail », a déclaré Marty Warren, directeur canadien des Métallos. « C’est d’ailleurs pour cette raison que nous participons depuis plusieurs décennies à la lutte pour que cette loi voit enfn le jour au pallier fédéral. »
C’est à l’étape de l’étude en comité qu’un projet de loi fait l’objet d’une analyse approfondie, que des témoins sont entendus et que sont déposés des mémoires. Le Comité se penche ensuite en détail sur son contenu et reçoit des projets d’amendements des membres désirant améliorer son contenu. Le Comité fera enfn rapport à la Chambre, pour un vote final, avant qu’il soit étudié au Sénat.
« Les Métallos suivent évidemment ce processus de très près, a ajouté Marty Warren. Nous maintenons la pression pour nous débarrasser des échappatoires et éliminer les délais inutiles dans la mise en oeuvre de ce projet de loi et qu’il serve d’exemple pour les juridictions qui n’ont toujours pas adopté ce type de législation. »
Depuis le dépôt de ce projet de loi, qui suivait l’exemple du Québec et de la Colombie-Britannique, le nouveau gouvernement du Manitoba a annoncé qu’il introduirait une loi similaire pour les travailleur.euse.s de cette province.
Cet article est paru dans la revue Métallos@l’oeuvre, été 2024.
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